dimanche 25 mars 2012

Maxi chiotte au Si Bemol !

Les infos arrivent tard, mais elles arrivent. Nous sommes retourné au Si Bemol le 25 mars pour poursuivre notre exploration.

La nouvelle de la première et des perspectives alléchantes à fait rapidement le tour des contrées pyrénéennes. C'est pas moins de 14 spéléos qui ont répondu à l'appel des profondeurs. Tous ce beau monde se retrouve le samedi soir chez Jocelyn à Cos. Anciens combattants et jeunes recrues converses avec fougues et les histoires d'explorations résonneront jusque tard dans la nuits. J'entend encore certains dire "demain, on se lève aux aurores" !!






C'est donc plus ou moins tôt dans la matinée que les équipes constituées la veille entament leur progression vers la cavités. La neige a bien fondue mais rend toujours la marche d'approche délicate. Une fois dans la cavité, les puits défilent rapidement et chacun s'atèle à la tache qui lui a été attribuée. Certains entame la topo, d'autres la désobstruction. Le boyau d'accès à la première prend doucement des dimensions plus humaines. Mais l'heure avancée et l'hostilité des lieux fait que nous nous retrouvons à 5 pour donner l'assaut final. 




Jocelyn, Lionel, Arthur, Laurent et moi prenons pied au bas du dernier puits descendus deux semaines auparavant. L'actif a plus que doublé ! L'ambiance qui règne est indescriptible. Lionel se lance dans l'équipement du grand vide entrevu par la lucarne. Il atterrit quinze mètres plus bas sur un gros éboulis. L'actif coule sous les blocs. En aval, nous pénétrons dans une grande diaclase au fond de laquelle l'actif se poursuit dans un passage impénétrable. Nous équipons donc plus haut et nous parvenons à progresser d'une vingtaine de mètres.






Tout d'un coup, l'atmosphère devient pesante, nous avons du mal à croire à ce que nous annonce Lionel qui a pris une petite longueur d'avance. Puis l'évidence est là, devant nous, un maxi chiotte ! Décidément, nous sommes maudit, encore un siphon. Celui-ci est bien plus grand que les autres : 1 m de large pour 2 de long, mais empêche la poursuite de l'exploration. Abattus, nous nous rabattons sur l'amont qui, après avoir remonter quelques petites cascades, se finit au pied de grandes cheminées au contact de la lherzolite.

Il commence à se faire bien tard et nous ne pourrons rien faire de plus aujourd'hui. Toute l'équipe entame la remontée en repérant quelques départs et en rééquipant certains passages. Une fois sortit du nouveau réseau, c'est la douche qui nous attend dans les puits. La neige fond et le trou est en crue !! Et comme à l’accoutumé, nous sortirons très tard dans la nuits, ou plutôt très tôt le matin.

Encore une fois, nous avons butté sur un siphon à la côte de -300m environ mais les possibilités restent nombreuses et beaucoup de départs prometteurs n'ont pas encore était explorés. Nous y reviendrons certainement cet été lorsque la neige aura entièrement fondu.... encore une affaire à suivre !!!!

Le petit bilan environnemental de Seb :

TPST : 17h soit environ 1/2h par mètres de première.
Bilan gazole : 190 l (pour 2676 km parcourus) soit environ 6 l par mètre de première.
Bilan carbone : 500 kg de CO2 soit environ 16 kg par mètre de première.

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