Départ vendredi soir de Perpignan pour trois jours à Malabrac. Samedi, nous partons rechercher l'Aven du Colon de la Truie dans les
vallons sous le Pic Cuné. Nous traversons les champs et montons en direction du
ravin le plus à l'ouest. Une fois dans celui-ci, c'est comme toujours une
succession de doline, canyon et puits borgne. L'important couvert végétal
n'aide pas la recherche. Nous tournons pendant une bonne paire d'heure et nous
repérons quelques cavités intéressantes. L'une d'elle possède un vieux marquage
EC sans numéro. Cela nous intrigue et nous décidons d'y jeter un coup d'oeil.
Le temps d'aller récupérer le matériel à Malabrac et me voilà pendu dans le
premier puits de 7 m. La suite est une étroiture désobstrué qui donne accès à
un nouveau puits. Je plante de spits car le seul en place est inutilisable. Je
descends de 5 m puis le puits s'évase avec de magnifiques cannelures d'érosion.
Je prends pied sur un petit éboulis après avoir descendu 5 m supplémentaires.
Seb me rejoint et visite le fond du puits pendant que je termine la topo. A
droite, le fond est bien calcifié mais il y a peu d'espoir de suite, au bas de
la corde, on peut descendre dans un méandre plongeant à 60° mais qui devient
rapidement impénétrable. On repère sur la gauche une petite ouverture qui à
l'air de débouché sur un méandre du même type mais plus large. Je remonte
chercher de quoi tirer, Seb perce les trous et la voie royale est ouverte. En
effet, on débouche dans un méandre plus large en forme de v et en forte pente.
On parvient finalement à descendre de quinze mètres jusqu'à un ressaut de 5 m.
Malheureusement, on prend pied dans un large méandre mais complètement colmaté par de la terre à
42 m de profondeur. De retour à Malabrac, nous sommes rejoints par Lionel à
l'heure de l'apéro.
Nous partons tous les trois dimanche en milieu de matinée à
l'Aven de la Vache. La descente s'effectue sans problème et permet un petit
test comparatif de nos lampes (Stenlight, Scurion et Viper). Au bas du P14,
j'abandonne mes compagnons et attaque la topo. Pendant ce temps, ils partent
repérer le meilleur endroit pour faire une escalade. Je les recroisent alors
qu'il remonte du fond et entame une escalade pour aller voir dans les méandres
qui surcreusent le plafond de la galerie. Je poursuis la topo jusqu'au siphon.
Celui-ci est plein et déborde dans Kiss-Cool. Je remonte et rejoint Seb et Lionel qui finissent l'escalade. Celle-ci n'a rien donnée d'intéressant mais un point d'interrogation est levé. Delphin nous attend à la sortie et nous échafauderons de nombreuses théories sur la suite du réseau jusque tard dans la nuits.
Lundi, nous profitons que Delphin soit là pour repartir à la recherche du Colom de la Truie, et encore une fois nous rentrerons bredouille. Nous repérons néanmoins de nouvelles cavités. Nous finissons par atteindre le sommet du Cuné et nous profitons d'une vue magnifique. Nous rentrerons en empruntons le chemin du 4x4.
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