jeudi 24 mars 2011

La Grotte Sonore

Présents : Henrion S. et Aleman N.

Le 19 et 20, Seb et moi nous retrouvons à Malabrac. Dès le samedi matin, je part dans les champs voir l'état des pertes suite aux derniers orages. Les effondrement s'agrandissent bien mais ne débouche encore sur aucune suite. Je poursuit mon chemin en prospectant le flanc du Cunet quelques mètres au-dessus des champs. J'ai peu d'espoir car la zone a été vu à multiple reprises. Pourtant, un trou de la taille d'une balle de tennis attire mon attention. Je dégage les buis alentours et commence la désobtruction. Il m'est impossible de déplacer les gros blocs qui obstruent l'entrée mais j'aperçois nettement une suite pénétrable.

Je retourne au refuge pour informer Seb et récupérer le matériel nécessaire. De retour devant le petit trou, nous effectuons un tir qui nous permet de dégager un passage pénétrable. Je m'y faufile et débouche dans une galerie de 1m50 à 2m qui plonge à plus de 45 degré. Je dégage de l'intérieur une grosse dalle pour permettre à Seb de me rejoindre.

Nous parcourons la galerie sur environ 20m pour 10m en dénivelé. Le plafond présent un chenal de voute très marqué avec de superbe forme d'érosion. La cavité se poursuit par un méandre rapidement impénétrable.

Nous attaquons une désobstruction en règle jusqu'à vider les accus. La suite reste étroite mais on a vu sur deux mètres. De plus, un bruit sourd nous parvient du fond faisant penser au bruit du courant d'air dans des concrétions. Même si de notre côté, le courant d'air est légèrement imperceptible et que le vent souffle fort ce jour là, il nous faudra percer ce mystère de la Grotte Sonore.

Le lendemain, le beau temps nous pousse à la prospection. Nous parcourons un ravin situé au pied du Llauruc. Nous recherchons au passage le Barrenc Bournet sans mettre la main dessus. Nous découvrons tout de même deux petites cavités (-5 et -12 m) sans grand intérêt.

A la fin de la journée, Seb repère un beau puits caché sous des blocs à quelques mètres des grands champs dans les fourrés. Nous nous mettons à rêver mais cela est de courte durée. Une inspection minutieuse nous révèle la présence de deux vieux spits. Encore un trou qui avait disparut des mémoires. Néanmoins, il nous faudra le descendre pour le revoir au vu de sa position intéressante.