dimanche 25 septembre 2016

Weekend à Périllos

24 et 25 septembre 2016
Participants : Seb H., Nico A., Éric G. et Céline.
Aven des Pétales, Caune des Trois Arbres, Aven du Sarrat de la Mourtre.


Départ de Perpignan samedi en début d'après-midi direction le massif des Corbières d'Opoul-Périllos. Nous nous rendons directement à l'Aven des Pétales dans la cuvette d'Opoul. La cavité ouverte au début des années 80 avait été depuis rebouchée. Louis G. a entrepris de la rouvrir et a fait un gros travail de désobstruction. Vers 15h, nous nous mettons au travail, et comme Louis nous l'avait indiqué, l'extraction de seulement quelques gros blocs nous permet de rouvrir la cavité.

Le passage est toujours étroit mais Éric et moi parvenons à nous y faufiler. On débouche dans une jolie petite salle. La suite est un enchaînement de passages plus ou moins larges entre de gros blocs et la paroi. Éric passe par un côté de la salle et moi de l'autre, on se retrouve une dizaine de mètres plus bas au sommet d'un ressaut de 3 m. Ici, le passage de l'eau est bien marqué avec une roche polie et de très nombreux galets. Une désescalade un peu exposée permet de poursuivre dans une galerie déclive de courte durée. La suite est un boyau étroit ponctuée d'une étroiture en angle droit. On débouche alors dans une vaste diaclase inclinée à 70°. On descend d'environ 5 m avant que la diaclase encombrée de blocs oblige quelques passages plus étroits. Quelques mètres plus loin, celle-ci butte de part et d'autre sur des remplissages de blocs. Malgré nos recherches, nous ne parvenons à déterminer l'endroit exact d'où vient le courant d'air qui parcours la cavité. En remontant, nous explorons un puits au sommet du R3. Le récit d'explo de l'époque annoncait un P30. Au final, Éric descend en oppo d'une douzaine de mètres dans un puits étroit. Au fond, un remplissage de galets barre le chemin et une désobstruction parait difficile. Nous refaisons surface vers 18h pour retrouver Seb.

Le soir même, nous montons à la Caune où nous somme rejoins par Céline (la colloque à Éric). Nous installons nos hamacs pour passer la nuit. Après une bonne grillade, nous passerons une bonne partie de la soirée sur les différentes voies qu'offre la cavité, une première pour Céline qui s'en sort haut la main. Dimanche, nous nous levons vers 9h. Le petit déjeuner est vite avalé et nous retournons rapidement sur les parois. Éric laissera pas mal de sueurs pour déséquiper la vire aérienne installée dans la nuit.

En fin de matinée, nous montons à Périllos pour manger avant de prendre la direction de l'Aven du Sarrat de la Mourtre. Celui-ci a été découvert en 82 par Steph F. et je pense qu'il n'a pas vu grand monde depuis. Éric et moi nous y engageons. L'entrée étroite en fissure de lapiaz donne au sommet d'un puits diaclase de 39 m. Certains vieux spits sont inutilisables, grâce à des amarrages naturels on parvient à descendre. Le passage se resserre ponctuellement à -24 m. Trois fractionnements et nous arrivons à la base du grand puits. Un dernier ressaut de 4 m est descendu en oppo pour toucher le fond boueux. Un petit méandre remontant bute rapidement sur une étroiture qu'il serait intéressant d'élargir. Nous remontons dans la foulé en repérant un puits parallèle à explorer à quelques mètres sous le départ du grand puits, à revoir lors de la prochaine explo. Après 1h30 d'explo, nous retrouvons la surface où les copains nous attendent sous un ciel menaçant. Sur le chemin du retour vers Perpignan, nous essuierons un violent orage.






lundi 19 septembre 2016

Aven de la Chapelle

19 septembre 2016
Participant : Eric et Nico
Aven de la Chapelle Sainte Barbe, Opoul-Périllos
TPST : 7h environ

Cela faisait un petit moment que nous avions laissé un départ à vérifier dans la cavité. Eric me motive à aller y jeter un coup d’œil. Nous voilà sur place vers 15h30 et nous préparons le matériel sous les bourrasques de tramontane. Vers 16h30, nous pénétrons dans la cavité. J'équipe les deux P10 qui mènent à la salle ébouleuse. On laisse le P40 qui du réseau principal pour descendre un P12 qui nous dépose au bas de la salle sur une grande trémie. S'en suit un parcours du combattant avec passage au travers de blocs plus que douteux pour pénétrer dans un système de méandres diaclases étroit. Au bout du parcours, un petit départ ventilé avec vu sur deux petits mètres.

Eric se colle au tir, une paille foire mais la deuxième lui permet de se faufiler. Il progresse horizontalement de quelques mètres et débouche en haut d'un P5. Un deuxième tir est réalisé dans l'étroiture pour faciliter l'accès et je le rejoins. Le P5 est vite descendu sur amarrage naturel mais la suite est étroite. Un pendule nous donne accès à un nouveau puits. Cette fois-ci, il faut équiper et deux goujons plus tard je descends ce joli P30. Au fond, un méandre étroit laisse entrevoir un vide d'environ 5 m. Ce sera pour une prochaine fois.

On remonte en fouillant quelques lucarnes sans intérêts. Nous mettrons pas mal de temps pour parcourir les nombreux passages étroits avec tout notre matériel et nous ressortons vers 23h30. De retour aux véhicules, plusieurs coups de fil nous indiquent que les copains s'inquiètent. On descend alors rapidement trouver un endroit qui capte pour arrêter les copains qui était déjà en route pour venir nous chercher ! Tout se finit bien, en espérant que la prochaine fois nous descendrons plus bas en quittant cette zone étroite... affaire à suivre !