26 et 27 septembre 2015
Gouffre de la Pierre Saint Martin (traversée SC3 - La Verna)
Participants : Yann, Alexandre, Julien (SC Epia), Antho, Marine, Raph, Romain, Vanessa (Goulus), Eric, Fanny (CAF Perpi), Pauline (Indiv.), Paco (Roussillon Evasion), Arthur, Martin (SS Plantaurel), Nico (Troglos).
Sous l'impulsion de Marine, nous programmons la traversée SC3-La Verna. Un bel interclub car six clubs sont représentés. Nous nous retrouvons le vendredi soir à Saint Engrace et les arrivées s'échelonnent jusque tard dans la nuits avec l'arrivée de Raph à 3h du matin après 9h de route ! Samedi, le réveil est difficile. Nous avions prévu de rentrer dans la cavité vers midi mais l'inertie de groupe fait que les premiers n'entreront qu'à 17h...
Les puits sont équipés et nous dévalons facilement les 400 m de puits. Le groupe s'étiole dans les passages étroits de l'affluent de Bassaburuko. Nous traversons la salle Cosyns, arrivée des puits de la Tête Sauvage, avant de tous nous retrouver au niveau de la salle Susse pour enfiler nos combinaisons néoprènes. Les choses sérieuses commencent avec le parcours du magnifique Grand Canyon. L'eau est fraîche et nous ne traînons pas, encore moins devant le Tunnel du Vent. On ne réfléchit pas longtemps et on s'élance. Arthur regrette sa combinaison trouée, pour ma part j'ai pied tout le long ce qui m'aide a pousser une frêle esquif, une bouée mauve, sur laquelle nous avons entassé trois kits. De l'autre côté, nous nous dépêchons d'atteindre un lieu en dehors du courant d'air pour nous changer et attendre le reste de l'équipe à l'abri dans un point chaud.
Une fois tous le monde restauré, commence la longue traversée des salles géantes de la Pierre. Après la salle Navarre, nous passons au bas du puits Lépineux avec une pensée pour Marcel. Puis les salles s’enchaînent, Casteret, Loubens, le Métro, Queffelec, Adeli et Chevalier. Nos éclairages, pourtant puissants, ont du mal à sonder l'immensité des lieux. Le parcours est bien balisé mais nous chercherons malgré tout quelques fois notre chemin. Enfin, après un passage étroit et glissant entre de gros blocs, nous débouchons dans la salle de la Verna. Malheureusement, celle-ci n'est pas éclairée, il est trop tôt pour les visites et l'accès au boîtier d'éclairage est verrouillé. Nous parcourons alors les 600 m de tunnel artificiel qui nous ramènent vers la surface. Il est 9h, voilà 18h que nous étions sous terre. Il ne manque que deux de nos camarades qui ont préféré faire le parcours (très) tranquillement et qui ne sortiront que le lundi matin après 33h d'explo !
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