Gouffre de la Coume Ferrat, Réseau Paloumé (Ariège)
Participants : Jocelyn Giromini, Odile Bes, Arthur Gero, Remi Essain, Florence Mollescarpenter, Nicolas Aleman
Cela faisait maintenant bien longtemps que l'on parlait de visiter cette cavité. Enfin, on parviens à dégager une date et nous voilà en route pour le massif de Balaguères en Ariège. Le Gouffre de la Coume Ferrat (-600 m environ) fait parti du Réseau de Paloumé (Gouffre d'Uchau et du Bagagès) qui totalise plus de 10 km pour -795 m. Les eaux ressortent à la fantastique Grotte d'Aliou. Nous arrivons vendredi soir au refuge du SCEpia à Salège. Bonne soirée où l'on parle spéléo tout azimut, merci les copains pour l’accueil ! Nous nous levons à 7h pour préparer le matériel. Nous laissons nos camarades Epiesque qui vont visiter le Gouffre des Papillons vers 9h. Il nous faut bien 45 mn de voiture sur des pistes pour atteindre le départ de la marche d'approche. Il faut alors passer à travers d'innombrables champs défendus par des clôtures avant de nous perdre dans une forêt de buis bien dense. Le GPS est dans les choux, et c'est Flo qui nous débusque l'entrée à l'altimètre ! Il est 12h bien frappé quand nous nous jetons dans la gueule béante de la Coume Ferrat.
Une courte galerie méandriforme nous amène au sommet du P214. Joss équipe les 15 m de corde qui permettent de rejoindre l'équipement fixe. La descente est majestueuse dans ce puits impressionnant. On se retrouve tous à la base du puits, la suite est un enchaînement de petites escalades et puits dans un réseau très sec. Nous parvenons au passage de la télévision, un petit trou dans la paroi donne accès à la suite du réseau. On entend enfin l'actif et l'on descend un beau P30 à proximité d'une cascade. Un parcours chaotique dans de gros blocs nous amène au sommet d'un magnifique P50 avec cascade. On prend enfin pied dans la rivière et on atteint rapidement le vestiaire.
On mange un morceau, on enfile nos combinaisons néoprènes et filons dans la rivière. Le parcours est splendide, agrémenté de quelques petites cascades et mains courantes. L'eau est translucide, enfin pour le premier qui soulève un épais nuage de moonmilk, les suivants devant tâtonner ! On atteint un affluent avec des volumes impressionnants. De belles coulées et méduses ponctuent le parcours. On s'arrête au 2/3 de la rivière, il est tard et certains d'entre nous commencent à fatiguer.
Le retour est exténuant en raison des nombreuses chutes dans l'eau car on ne voit pas où l'on met les pieds. Au vestiaire, nouvelle collation et on enfile avec plaisir nos sous combis. Le retour se fait assez rapidement jusqu'à la base du P214. Là, il faut attendre que tout le monde enchaîne les différentes longueurs du puits. La sortie s'échelonne entre 6 et 7h du matin, soit 18h d'explo. On attend autour d'un feu que le soleil se lève pour retrouver plus facilement notre chemin. En conclusion, une cavité qui mérite vraiment le déplacement, une rivière de toute beauté, à refaire jusqu'au fond !
ça vaut la Nouvelle Zelande !!! On est pas mal en Ariège aussi quand même...
RépondreSupprimerC'est sûr ! Mais le cadre kiwi est quand même pas mal :-)
SupprimerEnfin un super article...sur un super trou!
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