samedi 12 janvier 2013

Chiropterologie

Participants : F. Desriaux, O. Montreuil, Y. Boutolleau, F. Larrey et N. Aleman
TPST : ~4h

Une fois n'est pas coutume, je prête main forte aux compagnons de l’association Myotis pour un comptage de chiroptères dans les Albères. Rendez-vous est pris en début d'après midi sur les hauteurs de Banyuls.

Notre premier objectif est une ancienne galerie de mine qui s'ouvre non loin d'une ancienne batterie censée défendre la baie des envahisseurs. Celle-ci est constituée de deux galeries principales communiquant plusieurs fois entre elles. Nous faisons rapidement le tour et seulement six petites bêtes seront découvertes. Le temps de l'identification et d'une petite séance photo puis nous reprenons la route jusqu'à la Grotte de la Pouade.

Celle-ci nous occupera tout le reste de l'après midi, cherchant dans les moindres recoins ces petites souris ailées. En ressortant, je découvre une autre entrée qui m'était inconnue. Nous descendons jusque dans une jolie salle et recommençons notre recherche méticuleuse. Un passage bas étroit est parcouru par un bon courant d'air qui trahi une jonction probable avec le reste du réseau qui comporte alors trois entrées. Au total, une vingtaine de Petit et Grand Rhinolophes sont comptabilisés, mais aucune trace de la colonie de Rhinolophe Euryale qui a dû passer l'hiver ailleurs.

Au final, une bonne opération et surtout un échange très enrichissant...

Le photographe en pleine action

L'entrée supérieure

Grand Rhinolophe de dos (Frédéric Larrey)

Grand Rhinolophe de profil (Frédéric Larrey)

2 commentaires:

  1. C'est marrant çà ... il me semblait pourtant bien que notre spécialiste CG66 nous avait bien recommandé de ne pas déranger (approcher, photographier, parler près de..., etc) ces petites bêtes en période hivernale !
    Bon après, il y probablement une nuance qui aurait dû m'échapper : est-ce qu'un chiroptère dérangé 'hivernalement' par un pseudo-spécialiste auto-proclamé - qui ne lui veut que du bien - se rendort plus facilement ?
    François.

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    Réponses
    1. Vous avez raison !
      "Votre spécialiste CG66" (et la grande majorité de la communauté chiros) ne cautionne pas du tout ce type de clichés (même quand il s'agit d'un naturaliste). En effet, le recours à la photographie de chauve-souris en hibernation doit se limiter aux besoins scientifiques, c'est à dire :
      - soit pour réaliser un comptage sur photo : quand une colonie est très importante et que le dérangement occasionné sur place par un comptage long et fastidieux est supérieur au dérangement d'un cliché photo (qui permettra de réaliser un comptage ultérieur),
      - soit pour disposer d'un cliché photo d'une espèce peu ou mal connue.
      Respectons tous les mêmes règles et nous nous en porterons que mieux ;-)
      Emilie - CG66

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