lundi 13 octobre 2014

Grotta Luigi Donni et Canyon Orbisi

La grotta Luigi Donini fait partie des incontournables du massif du Supramonte. Il s'agit du cours souterrain du Riu Orbisi que l'on parcours sur un kilomètre dans de grands volumes magnifiquement sculptés, depuis une perte jusqu'à la résurgence en pleine falaise.

On se lève tôt pour faire le trajet depuis Cala Gonone. On parcours 8 km de piste dans des paysages magnifiques pour atteindre la dernière bergerie du coin. On atteint rapidement le cours à sec de Orbisi qu'il faut remonter sur une centaine de mètres pour trouver la petite entrée quelques mètres au-dessus du fond du ravin. Par deux petits puits d'une dizaines de mètres, on atteint une galerie basse au sol composé de très grands gours. Une centaine de mètres plus loin, on débouche dans un grand volume et un puits d'une vingtaine de mètres nous dépose directement dans un grand lac. A partir d'ici, on parcours la rivière vers l'aval en traversant à la nage des lacs et des biefs entrecoupés de deux verticale. Le calcaire blanc et de vieux massifs stalagmitiques sont sculptés par l'eau. Parfois, le plafond est entièrement composé d'un remplissage de galet. Les paysage sont extraordinaire. On atteint alors de très grands volumes au bout desquels on aperçoit la lumière du jour. Un saut de quelques mètres et nous voilà en balcon avec une vue imprenable sur la vallée et le canyon de Gorrupu. Un dernier rappel de 55 m en falaise permet d'atteindre le cours aérien de la rivière. Il faut alors suivre le ravin en passant devant la sortie du canyon d'Orbisi avant de remonter sur une arrête qui nous ramène au parking.

































Paco, Lio, Viviane, Marine, Antho, Chloé et moi restons passer la nuit sur place. Une petite cuile (bergerie traditionnelle sarde) nous offre un lieu de bivouac trois étoiles !






Le lendemain matin, nous redescendons dans le lit du riu Orbisi, mais cette fois-ci nous partons vers l'aval pour parcourir le canyon aérien. La rivière est asséchée mais son lit laisse imaginer les crues démentielle en période de hautes eaux. Deux petits ressauts nous amènent au sommet d'une verticale splendide de 35 m dans un grand cirque. Après un peu de marche, suit une verticale de 18 m surmontée de plusieurs arches puis une verticale de 15 m dans un interstrate magnifique. A partir de ce point, le canyon s'enfonce sous terre. Après deux petites verticales, on ressort au jour par une dernière verticale de 20 m. Je remonte avec Chloé au parking alors que le reste de l'équipe poursuit la descente par le grand canyon de Goroppu. Nous faisons le tour avec le véhicule pour les récupérer 4h plus tard au bord de la route au début de la nuit. 















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