Début février : Christian, Paco et Seb hyper motivés tentent une incartade dans la vache et caressent l'espoir de première en haut d'une escalade au fond de la cavité.
Les kits sont préparés méthodiquement sous un beau soleil et le puits d'entrée est descendu rapidement. Connaissant bien la cavité, j'observe un ruissellement anormalement élevé en bas du puits d'entrée, la cavité est certainement "en crue" due aux dernières précipitations et neige sur le plateau. Je leur propose de changer notre fusil d'épaule : abandon du matos de désob et direction le fond pour une reconnaissance et remonter du matos.
En effet une fois les pieds en bas de la trémie, les conduites forcées sont parcourues par un mince filet d'eau, qui se met à grossir au fur et à mesure de notre progression. Nous observons une belle vingtaine de chauves souries de 2 espèces distinctes disséminées dans la trémie. Arrivés peu après la plateforme des 7 nains, le débit d'eau est respectable ainsi que le bruit, toutes les concrétions ruissellent, j'ai l’impression de redécouvrir la cavité, c'est seulement la seconde fois en plus de 15 ans que j'observe une crue dans la vache.
Nous avalons un petit sandwich, pour certain une saloperie en barre, avant de remonter avec du matos d'escalade abandonné il y a plus de 6 mois par moi même et Nico.
Nous ressortirons de très bonne heure et la soirée finira par une bouffe chez Berna avec tout plein de monde dont Lio qui rentre de son séjour linguistique en Patagonie.
Samedi 8 mars : c'est une nouvelle équipe composée de Christian, Lionel, Arthur et Seb qui se lancent à nouveau à l’assaut de l'objectif. Transportés par le discret Toy de Christian, nous mettrons le pied sous terre vers 11h. Arrivés au pied de l'escalade, il ne subsiste plus qu'un petit filet d'eau, la crue se tarie. J'attaque en premier, je remonte l'escalade et passe un passage rétrécis incliné et glissant sur un mauvais point, j'avais placé 2 morceaux de cornière pour facilité la progression. L’amarrage doublé, Arthur me rejoint, il passe devant pour remonter le puits suivant de 5m et place une corde afin de faciliter la progression. Je me colle alors à la désob en haut de cette ultime escalade où s'engouffre l'air de la cavité (aujourd'hui elle aspirait légèrement) et d'où coule en permanence un filet d'eau. La configuration est d'une vingtaine de cm de largeur sur 1,5m de hauteur. J'élargis à 50cm pour aller voir en effectuant 3 tirs en 11 trous. Le dernier tir quelque peu foireux aura décroché un gros bloc qui aujourd'hui est resté coincé je ne sait comment tout en haut du passage.
Pendant ce temps Lio aura ré-équiper correctement le passage.
Nous remontons à la surface pour 19h. J'en ai plein les pattes et d'ailleurs je l'ai traîné sur ce coup là (la patte!).
Arthur et Lio en errant dans la trémie ont mis la main sur un trésor de guerre : 4 boites de sardines supérieures du Portugal avec pour date limite de consommation 1997. Pour autant, nous en dégusterons une le soir lors d'un apéro bouffe chez Doumé à Belcaire. Du haut de leur 17 années de péremptions, ces petites bêtes sont encore fameuses !!!
Prochaine sortie : titillage de bloc et peut être déséquipement ? Perspective de première : il faut pouvoir aller mettre la tête en haut pour comprendre la configuration mais certainement encore une rafale de tir à la clef.
Voilà ce qui arrive quand on charge trop la mule !! Et vous m'avez gardé la deuxième boite de sardine ??
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